I remember,

Valentine Ielo
J'avais seulement dix sept ans à l'époque. J'étais une jeune femme écervelée et superficielle, quelqu'un que je qualifierais aujourd'hui de détestable

J'avais seulement dix sept ans à l'époque. J'étais une jeune femme écervelée et superficielle, quelqu'un que je qualifierais aujourd'hui de détestable. Je ne jugeais que selon les apparences et je jouais avec les sentiments que les gens me portaient. Nous étions un groupe de quatre filles, le quatuor infernal. Une brune, une blonde, une rousse et puis ma meilleure amie, qui avait les cheveux d'un bleu électrique excentrique. Elle était très belle et j'avais vraiment confiance en elle : mais peu importe. C'est elle qui m'a désigné ce site. Nous sortions du Lycée. C'était l'année du BAC, mais je n'avais que faire de mes études. Devant le bahut, il y avait trois jeunes hommes, âgés de la vingtaine. Quand je l'ai vu, ça été un coup de foudre digne des plus beaux films romantiques. Je n'avais d'yeux que pour lui. Son regard rêveur, ses deux prunelles d'un gris métallique qui par la suite me regardèrent avec tendresse maintes et maintes fois... Ils étaient tous trois italiens, et n'étaient là que pour deux mois.
Quand je vous parle de coup de foudre, ça en était un pour nous deux. Un matin de juin, il est venu vers moi et m'a demandé mon numéro. Je le rapelle, ce soir là, j'ai passé tout mon temps a espéré un signe, un appel. Et puis il est venu. On a beaucoup parlé, jusque tard dans la nuit. On a convenu d'aller au parc le lendemain. Je dois dire qu'il reste l'homme le plus doux et tendre que j'ai connu. Pendant un mois, nous avons vécu une histoire d'amour merveilleuse et romantique.
Puis il y a eu la séparation... Qui ne fût que temporaire. Car il avait depuis quelques temps déjà avant son voyage en France l'idée de s'y établir. Après avoir fait les démarches administratives adéquats, un an après l'année du BAC, il est revenu...
Et nous avons vécu six années de bonheur avant que nous nous marions.

Ayez confiance en le futur. Même sans les pires situations, il reste encore une lueur d'espoir, aussi infime soit elle.

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